Vous êtes ici : Accueil > Votre Chambre 40 > Toutes les actualités > Créer un atelier de kiwis, une opportunité à saisir !

Créer un atelier de kiwis, une opportunité à saisir !

Accéder aux flux rss de notre siteImprimer la page
créer un atelier de kiwis : une opportunité à saisir !

Retour sur la visite terrain organisée à Renung le 28 septembre

La visite organisée chez Anne et Michel Fourcade à Renung par la Chambre d’agriculture a permis aux participants de rencontrer les principaux acteurs de la filière du Bassin de l’Adour, de mieux connaître les besoins du marché en kiwis, les techniques culturales et la rentabilité d’une production de kiwis.
 
Sur cette exploitation, il y a 1 ha de kiwis vert conduit en AB et 0,5 ha de kiwis jaune Sorely, en agriculture conventionnelle.

 

Un marché porteur

Le kiwi français et en particulier l’IGP kiwi de l’Adour est fortement demandé par les consommateurs français. Le marché est déficitaire, principalement en kiwi conventionnel.
En effet,  une partie du verger a dû être renouvelée suite à des problèmes sanitaires (PSA, dépérissement…).
Aujourd’hui, compte-tenu des prix du marché, planter des kiwis représente un investissement important mais rentable. Il faut compter entre 60 000 et 80 000 €/ha de coûts d’investissement. Cependant, des aides du Conseil Départemental et de l’Etat existent pour la plantation et la rénovation des vergers. Les demandes d’aides sont faites par l’intermédiaire des organisations de producteurs.

 

Bon à savoir :

Plusieurs points de vigilance ont été mis en avant par les techniciens de Scaap Kiwis de France et  de la Sikig avant de s’engager dans un projet de création d’un verger de kiwis :

  • il faut avoir des sols bien drainants en profondeur et peu sensibles à l’asphyxie racinaire
  • l’eau est essentielle et les besoins importants pour l’irrigation et pour la protection anti-gel
  • enfin cette production est gourmande en main d’œuvre (environ 700 h par an pour un hectare).

 

Tout projet d’implantation d’un verger de kiwis doit se murir si possible deux ans à l’avance. Parlez-en à votre conseiller d’entreprise de la Chambre d’agriculture !