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Légumes de plein champ AB origine « Haute Lande »

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Légumes de plein champ AB origine « Haute Lande »

Comment mieux les valoriser ?

Mardi 22 à Labouheyre, transformateurs, grossistes et agriculteurs ont pu échanger sur la situation et les adaptations à envisager pour la filière légume plein champ biologiques de la Haute lande en cette période de baisse de la consommation AB après plusieurs années de croissance à deux chiffres.

Cette rencontre était organisée par la Chambre d’agriculture des Landes dans le cadre du mois de la Bio en Nouvelle Aquitaine.


Les participants de cette rencontre ont tous convenu que l’origine Haute Lande est un terroir très spécifique qui mérite d’être connu par tous les acteurs de la filière. Le slogan « bio et local » est le message à faire passer auprès de tous  les consommateurs, producteurs, transformateurs, acheteur, gestionnaire de la restauration.

 

1er département producteur de légumes AB en Aquitaine

Avec 3 200 ha de de culture légumière biologique (maïs doux inclus) sur les 15 000 ha en AB, le département des Landes est le 1er département de Nouvelle Aquitaine producteur de légumes AB avec 20 % des surfaces AB de légumes de la région.
Les productions sont le maïs doux, la carotte, les haricots verts,  petit pois, pommes de terre, poireaux asperge…) pour les principales.

Selon Interbio Nouvelle Aquitaine, la consommation de fruits et légumes AB accuse une baisse de 13 % entre 2021 et 2020. Cette évolution de la consommation couplée à la flambée des prix de l’énergie impactent directement les opérateurs de la transformation.
On note tout de même que malgré la diminution des parts de marché, les contrats de culture restent stables.

 

Période difficile pour tous les acteurs de la filière

Les grossistes et les transformateurs font face à un déréférencement du bio en GMS mais restent actifs pour maintenir leur positionnement sur leurs marchés frais et transformé.
Le gérant de la SICA Pays bio landais a indiqué un développement réel des débouchés dans  la restauration collective. Une accélération est attendue avec les nouvelles règlementations.

Pour les transformateurs et notamment dans les gammes surgelées, le PDG d’antarctic food confirme que la période est très difficile, notamment avec l’augmentation des coûts de l’énergie.
Il a souligné un problème d’ordre sanitaire concernant les productions landaises de petits pois et haricots verts qui pourrait impacter l’avenir de ces productions en Haute Lande. En effet, la présence de Datura, plante toxique soumise à une réglementation très contraignante, est de plus en plus importante. De plus le taux de plomb dans les sols, ferme les marchés du baby food aux légumiers Landais.
Selon le Conseil Départemental, la part du bio dans la restauration collective landaise est en progression et atteint le niveau de 13 %.  Il reste encore à faire un effort sur la visibilité de l’offre, la logistique, la formation des personnels et la communication pour développer et rendre la consommation du bio local dans les établissements publics,  durable et viable.