Session du 26 septembre 2022
Les élus de la Chambre d’agriculture des Landes étaient réunis en session le lundi 26 septembre à Mont de Marsan en présence de Madame Tahéri , préfète des Landes.
La réforme de l’assurance récolte a été présentée par MM. Jean Yves Dages et François Schmit de Groupama et Joël Limouzin, président de la Chambre d’agriculture de Vendée.
Une réforme de l’assurance récolte pour les 20 à 30 ans à venir
La réforme de l’assurance récolte a été présentée par MM. Jean Yves Dages et François Schmit de Groupama et Joël Limouzin, président de la Chambre d’agriculture de Vendée.
Il faut savoir que la pérennité du dispositif actuel d’assurance récolte n’était plus atteint.
L’enjeu de cette réforme est de créer une protection universelle pour les agriculteurs face aux risques climatiques, qu’ils choisissent de s’assurer ou pas.
Elle a fait l’objet de nombreuses négociations avec la profession, les assureurs… Tout n’est pas encore finalisé mais la mise en place est prévue pour le 1er janvier 2023.
Elle instaure le principe d’un interlocuteur unique agréé (les assureurs joueront ce rôle).
Le dispositif repose sur une système d’assurance privée subventionné à 70% dès la franchise 20% , complété en cas de perte exceptionnelle par un Fonds de Solidarité Nationale.
L’agriculteur peut s’assurer avec une franchise de 20 % minimum pour toutes les productions.
Mais comme l’a souligné M. Limouzin, « l’assurance récolte ne fera pas tout, la recherche et la politique de l’eau sont des enjeux primordiaux pour l'avenir .C’est de la prévention.»
Campagne 2022 d’irrigation : tristes records
Un bilan de la campagne d’irrigation a également été présenté lors de cette session par Julien Rabe, conseiller gestion de l’eau à la Chambre d’agriculture.
Un bilan qui affiche de tristes recours de températures, de sècheresse et donc de besoin en eau des cultures.
Au total, près de 19 000 ha ont subi des restrictions soit 15% de la surface irriguée landaise.
Malgré une campagne d’irrigation la plus difficile depuis 2003, l’Adour n’aura pas atteint le débit biologique de crise grâce à l’ouvrage du Gabas mis en eau en 2006 qui a participé à maintenir le débit d’étiage jusqu’au 20 septembre.
Un programme de renforcement des ressources en eau est urgent sur le bassin de l’Adour pour faire face au réchauffement climatique d’ici 2050.