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Vaccination

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Dernière actualisation : 13 décembre 2023

QUI EST CONCERNE par la vaccination ?

La vaccination s’appliquera de manière obligatoire à tous les élevages commerciaux de canards de production de chair et de foie gras (Pékin, Barbarie et mulard) sur l’ensemble du territoire métropolitain (hors Corse), pendant toute l’année.

La vaccination restera volontaire pour les élevages de canards reproducteurs de l’étage multiplication dont la production (oiseaux d’un jour ou œufs à couver) est destinée au commerce national exclusivement.

La vaccination sera interdite pour les canards reproducteurs dont les produits sont destinés à l’exportation afin de ne pas bloquer certains flux commerciaux d’exportation.

 

A PARTIR DE QUELLE DATE la vaccination entre-t-elle en vigueur ?

A partir du 1er octobre 2023

 

Qu'est ce que je dois faire pour ANTICIPER la vaccination?

Administrativement, je dois avoir désigné un vétérinaire sanitaire actif ou un cabinet vétérinaire et tous mes bâtiments doivent posséder un numéro d’identification INUAV.

Dès commande de canetons, mon vétérinaire sanitaire doit être averti de la date de mise en place pour planifier les chantiers de vaccination.

Si j’ai recours à une équipe d’attrapage, l’anticipation est également de rigueur.

 

QUEL VACCIN est utilisé ?

Le premier marché a été attribué le 8 août au fabriquant BOEHRINGER INGLEHEIM ANIMAL HEALTH FRANCE pour le vaccin VOLVAC B .E.S.T AI + ND

 

Quel est le SCHEMA vaccinal ?

Le protocole de vaccination des canards de production décrit au 4.3.2 de l'IT 2023-622 est ajusté comme suit, à partir de la semaine 49 :

Canard de Barbarie femelle et Canard Pékin : protocole vaccinal à deux doses 

Canard de Barbarie mâle : protocole de vaccination à 2 doses avec un abattage des canards de barbarie au plus tard à 11 semaines 

 

Canard mulard : selon les capacités de vaccination : 

  • Protocole à 3 doses (J10-J28-J56 - la V3 doit être réalisée à 56 jours d'âge. Une tolérance de +5 jours est accepté et de -5 jours uniquement en cas de contrainte logistique forte et justifiée) des canards jusqu'au 15/03 : 

V3 obligatoire pour les canards mulards situés dans :
. 73 communes du plan Adour (voir instruction technique
. 45 communes du plan Vendée militaire

 

Sont exclus de cette obligation : 

  • les canards mulards âgés de plus de 56 jours à la date du 4 décembre 2023. La vaccination reste cependant possible dès lors que le chantier est techniquement faisable et que cela ne compromet pas la vaccination des canards de 56 jours ;
  • les canards mulards abattus avant l'âge de 11 semaines.

. V3 volontaire dans le reste de la ZRD, en privilégiant les communes situées à la fois en ZRD et en ZRP ;
. V3 volontaire autour des sites stratégiques (site de sélection) dans un périmètre fixé à 3km et autour des élevages de multiplication de canards dans un périmètre fixé à 1km.

  • Protocole à 2 doses pour les autres lots avec décalage de la deuxième dose pour ceux qui ne l'ont pas encore reçu (optimisation du délai de 5 jours permis par l'IT 2023-622, soit un intervalle V1-V2 de 23 jours).
  •  

Plus d'infos : Instruction technique 

Quel est le TEMPS NECESSAIRE pour que le vaccin ait un EFFET PROTECTEUR sur l'animal ?

L’immunité des animaux est considérée comme pleinement acquise après un délai de 21 jours suivant la deuxième dose.

 

Quelle est la PRISE EN CHARGE FINANCIERE de la vaccination ?

L'Etat prend en charge financièrement uniquement le vaccin qu'il a commandé.
A ce jour un premier marché a été conclu avec Boerhinger Ingleheim pour l’achat de 80 millions de doses du vaccin Volvac B.E.S.T IA+ND. Un deuxième appel d’offres sera prochainement lancé pour une deuxième commande de vaccins permettant de compléter la commande initiale.

Le recours à un autre vaccin éligible à l’utilisation reste à la charge de l’opérateur.

Pour cette première campagne, l’Etat prendra en charge 85% de la campagne de vaccination, laissant 15% du coût de celle-ci à charge pour les éleveurs et les filières.

 

QUI PEUT VACCINER les canards dans les élevages ?

Les vétérinaires sanitaires des élevages superviseront l’administration du vaccin en qualité de vétérinaire mandaté par l’Etat.

Par ailleurs, puisque la vaccination est réalisée sous la supervision du vétérinaire mandaté, celle-ci pourra être assurée par :

  • les vétérinaires officiels directement ou d’autres vétérinaires en exercice ;
  • les éleveurs (propriétaires ou détenteurs des volailles) ou leurs salariés dans le cadre de l’article L243-2 du code rural et de la pêche maritime selon certaines conditions : elle pourra être effectuée par les éleveurs selon certaines modalités d'encadrement et de supervision. Un travail est en cours visant à définir ces modalités.
  • les techniciens dans le cadre de l’article L243-3, 6° du code rural et de la pêche maritime.

 

Les formations dispensées par les vétérinaires débuteront semaine 38 pour les techniciens et début octobre pour les éleveurs.

 

 

Quelles sont les mesures prévues en terme de SURVEILLANCE POST-VACCINATION ?

La surveillance post-vaccination doit être réalisée dans tous les sites d’élevage détenant des animaux vaccinés, indépendantes du statut vaccinal des animaux.
Elle s’appuie sur un réseau de laboratoires agréés et reconnus par l’Etat.

Trois types de mesures de surveillance ont été prévus :

  • Des mesures de « surveillance évènementielle » : le détenteur d’oiseaux surveille ses animaux pour éventuellement identifier des symptômes de maladie et déclare au vétérinaire tout comportement anormal et/ou signes de maladie.
  •  Des mesures de surveillance « passive renforcée » : des prélèvements par écouvillon seront réalisés sur cadavres frais par semaine (dans un maximum de 5 cadavres) par l’éleveur ou le technicien, et les animaux morts seront stockés au froid négatif en attendant les résultats. Les prélèvements seront analysés par rt-PCR en laboratoire reconnus et en cas de résultats positifs, de nouveaux prélèvements seront effectués puis analysés en laboratoires agréés.
  • Des mesures de surveillance « active » : au moins tous les 30 jours, le vétérinaire mandaté fait un examen clinique (avec examen des registres d’élevage) avec réalisation de prélèvements par écouvillon oro-trachéal sur 60 animaux vaccinés. Les écouvillons sont envoyés dans un laboratoire agréé et analysés en rt-PCR temps réel. Lors de la même visite, le vétérinaire réalise, pour tout lot avant départ en salle de gavage ou départ à l’abattoir, des prises de sang sur 20 animaux vaccinés. Les prélèvements sanguins sont envoyés dans un laboratoire agréé et analysés par ELISA-NP. En cas de résultats positifs, le croisement des prélèvements et des prises de sang permettra de confirmer ou d’infirmer la présence de circulation virale active.

Quelles mesures de gestion seront appliquées dans les élevages vaccinés situés dans une zone règlementée liée à un foyer IAHP ?

Quid des volailles qui n'auraient été que partiellement vaccinées (une seule dose ou vaccination à réaliser bientôt )?

En cas d’apparition d’un foyer IAHP, la vaccination préventive se poursuivra pour les lots situés en zone réglementée qui n’ont pas terminé le schéma vaccinal initial. Lors de la réalisation de la vaccination de ces lots, un examen clinique par le vétérinaire officiel sera réalisé avant l’acte vaccinal. Si des signes évocateurs de la maladie étaient observés, la vaccination serait suspendue, le signalement notifié aux autorités compétentes et des mesures de restriction et de biosécurité mises en place.

Pour les volailles récemment mises en place, destinées à être vaccinées mais n’ayant pas encore débuté leur schéma vaccinal lors de la survenue d’un foyer, aucune injection ne sera réalisée. Les mesures à appliquer à ces animaux seront celles déployées pour les animaux non vaccinés.

 

 

Quelle est la SANCTION en cas de NON-RESPECT des mesures de vaccination ?

En cas de non-respect de la vaccination et des mesures de surveillance, des sanctions pénales sont prévues au titre II du livre II du code rural et de la pêche maritime.

Bon à savoir

La vaccination seule ne permettra pas d’éviter une nouvelle épizootie.

Elle constitue un outil de prévention additionnel, en complément des mesures déjà mises en œuvre notamment le respect des mesures de biosécurité à tous les maillons de la filière.

CONTACT

Si vous ne trouvez pas de réponses à vos questions, vous pouvez nous contacter  par mail : cellulecriseia@landes.chambagri.fr

 

INFOS du Ministère de l'Agriculture

Foire aux questions

Accès au SITE  "tout ce qu'il faut savoir sur la vaccination IAHP en France"

FLYER national sur la vaccination