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Agir face à la hausse des prix des engrais

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Le prix de l'azote a été multiplié par 2,5 en un an !

Comment pallier cette hausse sans fragiliser son exploitation ?

Voici les leviers d'actions que nous vous proposons.

Face à l’envolée des cours des engrais azotés, les fabricants ont limité leur production : l’inquiétude monte face à ces hausses de prix et ces risques de pénuries.

Le prix de l’azote a été multiplié par 2.5 en un an !

Notre objectif est de vous donner quelques leviers d’actions pour vos exploitations.

Aucune des pistes ne permet de pallier complétement l’augmentation du prix des engrais. Chaque exploitation étant différente, un compromis devra être trouvé entre les différents leviers d’actions.
Une chose est sûre, cette année l’optimisation devra primer sur la recherche du meilleur rendement, tout en limitant les risques de la sous fertilisation.

Impact économique de la hausse du prix de l'azote

Grâce à l’historique des marges brutes collectées et diffusées dans « Les 4 Saisons », il est possible de faire une projection du surcoût de l’azote.
Le prix moyen de l’azote sur les 5 dernières années s’est élevé à 0.66 €/unité (équivalent 300 €/T de perlurée). Pour la campagne prochaine, l’urée est proposée actuellement aux alentours de 750 €/T, soit 1.70 €/unité.
Compte-tenu des doses moyennes apportées, voici l’impact du surcoût des engrais azotés sur les marges brutes des cultures (avec une hypothèse de prix de vente moyen stable)
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Ajuster les apports avec un PPF

La réalistion d'un Plan Prévisionnel de Fumure permet ....
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Valoriser les engrais organiques

Les effluents d’élevage contiennent des proportions d’azote organique variables, selon les espèces, et le type d’effluents.

Voici les valeurs fertilisantes des principaux produits :
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Ajuster les apports azotés en fonction des stades de la culture et des observations à la parcelle

En maïs
Les besoins en azote deviennent importants après le stade 6-8 feuilles. Entre ce stade et la fin de la floraison femelle, le maïs absorbe 85% de ses besoins en azote. Ce dernier apport doit être optimisé par le calcul du PPF.


En céréales, tournesol, colza   :   ► en savoir plus

 

Prendre en compte les restitutions des couverts

Au-delà des avantages agronomiques et des intérêts pour la préservation de l’environnement (en limitant l’érosion et la lixiviation) les couverts implantés avant un maïs peuvent aussi permettre de réduire les intrants et notamment les fertilisants. En captant les éléments minéraux à l’automne et en les relarguant progressivement au printemps, mais aussi, pour des couverts à base de légumineuses, en produisant une source d’azote à partir de l’azote atmosphérique.

Le réseau de mesures MERCI, mis en place par la Chambre d’agriculture des Landes depuis 2016, permet d’évaluer les restitutions potentielles des couverts pour la culture qui suit.

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Diversifier l'assolement de l'exploitation

Les besoins en azote varient d’une culture à l’autre. Modifier son assolement au profit de cultures moins consommatrices d’azote peut être un levier intéressant.
Le tournesol et le soja, deux cultures de diversification, représentent 13 000 hectares environ dans les Landes. Le rendement landais en tournesol est en augmentation. Quant au soja, les surfaces ont à nouveau progressé en 2021.

Plus d'infos

 

Limiter les pertes par volatilisation

Dans de bonnes conditions d’utilisation, l’efficience de l’azote absorbée est comparable pour les différentes formes d’engrais azoté. Mais l’urée est fortement sensible aux pertes par volatilisation (plus importants pour les sols sableux ou à faible CEC).
Pour limiter ces pertes, l’urée doit être enfouie profondément dans le sol.