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Assouplissement pour l'épandage des lisiers

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La dérogation pour pouvoir épandre les lisiers dès le 1er février, en zone vulnérable, vient d'être renouvelée pour 2020.

Le programme régional Nouvelle Aquitaine qui s’applique en zone vulnérable interdit l’épandage, des effluents de type 2,  du 1er  juillet au 15 février, avant culture de maïs.


Dans les Landes, la profession agricole a demandé la prise en compte des contraintes liées à la biosécurité et aux conditions climatiques défavorables à l'automne pour permettre de débuter les épandages plus tôt.  Une dérogation vient d’être obtenue par arrêté en date du 24 janvier 2020 qui officialise la possibilité d’épandre les effluents de type 2, à compter du 1er février. (voir arrêté ci-contre).


Il s’agit d’épandage avant maïs précédé ou non par une culture intermédiaire piège à nitrates (CIPAN) ou une culture dérobée ou un couvert végétal en interculture.


Les effluents de type 2 regroupent les fumiers de volailles ou de palmipèdes, les déjections animales sans litière (lisiers de bovins, porcs, volailles, palmipèdes, fientes de volailles, digestat brut de méthanisation).

 

Conditions à respecter :

Les conditions d’épandage à respecter restent inchangées à savoir :

  • Le lisier doit être enfoui dans un délai de 48 h après épandage
  • La parcelle est située en dehors d’un périmètre de protection rapproché et éloigné de captages d’alimentation en eau potable prioritaires pour la lutte contre la pollution diffuse
  • La dose de lisier est au maximum de 50 unités d’azote total efficace par hectare
  • L’épandage n’est pas réalisé 3 jours avant ou pendant un fort épisode pluvieux annoncé par les services météorologiques

Ces pratiques doivent être consignées dans le cahier d’enregistrement des pratiques de l’exploitant des parcelles concernées, conformément au programme d’action national à mettre en œuvre dans les zones vulnérables.  

 

Une dérogation sous condition

Soulignons que cette dérogation est accordée sous réserve que les fumiers ou lisiers de volailles et de palmipèdes soient assainis, que la SAU en prairie soit insuffisante pour gérer ces effluents et que l’épandage sur les autres cultures ou couvert n’ait pas été possible.


En outre, la Chambre d’agriculture est tenue de fournir à la DDTM, un bilan détaillé sur l’utilisation de cette dérogation. Aussi,  nous avons besoin de connaître vos pratiques d’épandage entre le 1er et 15 février. Pour cela ,  nous vous invitons à compléter le formulaire en cliquant ici .