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Relance du chêne-liège dans les Landes

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exploitation chêne liège

Un programme de structuration et développement de la filière chêne-liège de l’amont à l’aval a été mise en en place sur la zone côtière Marensin-Maremne, depuis le mois de mai.

Dans le cadre du programme global « Diversification biologique et économique des pinèdes par le chêne-liège»,  la Chambre d’agriculture des Landes est chargée de réaliser un inventaire des chênaies existantes et une sensibilisation des propriétaires pour le maintien des chênes-lièges sur leurs parcelles de pins. L’objectif est de sécuriser l’approvisionnement local pour les industriels aquitains. Une chargée de mission a été embauchée pour mener ces actions.

L’opération est financée par le Ministère de l’agriculture, le Conseil départemental des Landes et la Chambre d’agriculture des Landes.


Les atouts de la forêt de chêne liège dans les Landes 

Décrites par la directive « Habitats » comme habitats d’intérêt communautaire, les forêts de chêne-liège des Landes avec leur écosystème particulier méritent d’être préservées.
Le chêne-liège  permet  d’avoir une diversification biologique par rapport à la forte présence du pin maritime, en offrant un habitat à une faune et flore plus variées.

C’est aussi une alternative au pin dans les zones infestées par le champignon racinaire de l’armillaire. En effet, les deux essences (pin et chêne) se protègent mutuellement étant sensibles à des variétés différentes de ce champignon.
La présence conjointe du pin et du chêne assure une meilleure résistance des peuplements aux tempêtes ainsi qu’à la propagation du feu en forêt.
Pour les industriels locaux installés principalement à Soustons mais aussi dans la Nouvelle Aquitaine, exploiter du chêne-liège landais les rendra moins dépendants d’un approvisionnement provenant aujourd’hui à 95 % de l’étranger.
Pour les propriétaires, c’est un moyen de diversifier leurs revenus forestiers.

A noter également que la présence de chênaies permet de conserver une forte identité paysagère appréciée sur ce secteur touristique du sud des Landes.

 
L’exploitation du liège

Le chêne-liège occupe dans le monde une aire naturelle restreinte : bassin méditerranéen occidental, Portugal,  Espagne et sud de la France. Dans les Landes, il est présent sur les territoires du Marensin et de Maremne où il est  parfaitement adapté aux conditions climatiques et pédologiques locales.

L’élément le plus remarquable du chêne-liège est sans nul doute son écorce liégeuse. Son exploitation consiste à prélever cette écorce lors d’opération appelée le démasclage. Lorsqu’elle est réalisée dans les règles, elle n’atteint pas l’intégrité de l’arbre et permet de relancer la production d’une nouvelle écorce de liège de meilleure qualité appelée « liège femelle ». Celle-ci pourra à nouveau être récoltée d’ici 10 à 15 ans.
L’utilisation du liège s’avère très variée, allant du bouchon de liège pour le vin, à l’isolation phonique et thermique, l’étanchéité, en passant par la décoration en substitution du plastique.


Contact : Camille Bonnefont – chargée de mission Chêne Liège à la Chambre d’agriculture des Landes - 07 84 97 78 58

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