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avant de traiter

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Optimiser l'efficacité des traitements

  • observer ses parcelles.  C'est indispensable pour reconnaître les mauvaises herbes, les insectes, les maladies et mesurer leur importance.

• Consultez le Bulletin de Santé du Végétal (BSV)

Le BSV  régional est un véritable outil d'aide à la décision pour réduire l'utilisation des produits phytosanitaires.

Quasiment en temps réel, le BSV vous informe sur l'état sanitaire des différentes cultures et vous donne des informations règlementaires.
L'analyse du risque est basée sur les observations faites sur le terrain, notamment par les conseillers de la Chambre d'agriculture des Landes, et une modélisation prédictive du développement des maladies.

Accèdez à tous les BSV par culture et abonnez-vous gratuitement !

  • pour une pulvérisation de qualité, adapter en fonction du traitement :  le volume de bouillie ha, le choix des buses et la hauteur de la rampe au type de traitement,
  • vérifier l'état de votre pulvérisateur pour une pulvérisation de qualité et en sécurité. Un contrôle est obligatoire 3 ans après l'achat puis tous les 5 ans.

  • s'assurer que le produit est homologué pour la culture et aux doses prévues. Lire l'étiquette pour connaître les conditions d'utilisation, en particulier les phases de risques qui déterminent les possibilités de mélanges de produits.

Le  mélange de produits que j'envisage, est-il autorisé ?
         si vous êtes abonné à MesP@rcelles, vous pouvez le tester en direct
         si ce n'est pas le cas, réponse en cliquant ici

 

Transporter sous conditions

  • acheter avec le Certiphyto en main
    La personne qui se présente pour acheter des produits phytosanitaires doit être détentrice du certificat " décideur en exploitation".

  • transporter sous conditions :
    Si les produits ne vous sont pas livrés, vous pouvez les transporter :
    •  dans un véhicule routier dans la limite de 50kg et avec un conditionnement pour la vente au détail
    • dans un véhicule agricole dans la limite de 1T  et avec un conditionnement de 20L maximum.
    • au-delà de ces seuils, des règles s’appliquent (équipement et signalisation du véhicule, document administratif, formation du chauffeur).
    • arrimer les emballages.

Stocker les produits dans un local dédié

  • conserver les produits phytosanitaires dans leur emballage d'origine en attente d'utilisation.  Les disposer dans un local dédié.

Le local phytosanitaire doit être destiné au stockage exclusif des produits phytosanitaires, fermé et aéré. 

Toute fuite dans le milieu doit pouvoir être évitée.

  • si vous êtes employeur de main d’œuvre (même temporaire), le local doit avoir un extincteur, les consignes de sécurité affichées et les fiches de données sécurité des produits mises à disposition.
  • séparer les produits toxiques et CMR (cancérigènes, mutagènes, toxiques pour la reproduction) des autres produits sur les étagères et apposer une signalétique DANGER
    • Mentions des produits à séparer :
      toxicité spécifique : H304, H334, H370, H371, H372, H373
      toxicité aigüe : H300, H301, H310, H330, H331
      C, M, R : H340, H350, H351, H360, H361

S'approprier les bons gestes pour préparer la bouillie

  • s'équiper des protections spécifiques.
    La préparation de la bouillie présente des risques importants pour le manipulateur et l'environnement , les produits manipulés n'étant pas dilués.  En fonction des caractéristiques des produits, des équipements spécifiques sont nécessaires. Pensez à lire les étiquettes sur les produits.

  • éviter toute fuite dans le milieu
    C'est une obligation de résultat même si la règlementation n'impose pas de moyen à mettre en oeuvre pour la préparation de la bouillie. Une installation appropriée pour la préparation est recommandée avec : un plan de travail à hauteur d’homme, sur un sol étanche avec un point d’eau à proximité et des accessoires réservés au seul usage de préparation de la bouillie.
  • remplissage du pulvérisateur
    Tout poste de remplissage doit disposer d’un équipement pour assurer la discontinuité hydraulique entre la cuve du pulvérisateur et la ressource en eau comme par exemple un clapet anti retour, une cuve intermédiaire, une potence.

    Pour empêcher les débordements, des installations peuvent être mises en place comme les cuves intermédiaires plus petites que la cuve du pulvérisateur ou un volucompteur. Ceci permet de s’affranchir d’une surveillance visuelle constante.

Notre offre de services

PCAE - Plan Végétal Environnement

J'ai un projet d'investissement en matériel pour améliorer mes pratiques environnementales, je choisis d'optimiser mon investissement en accédant aux aides du Plan Végétal Environnement.

 

En savoir +

Contacts

Besoin d'informations ?
 

Xavier LEJUS

conseiller agronomie-environnement

Tél : 05 58 85 43 92

Formation

Identifier les risques liés à l’utilisation des produits phytosanitaires.

Les évaluer au niveau de l’entreprise ou de la zone à traiter et définir...

Obtenir ou renouveler son certiphyto par un test

Renouveler son certiphyto en réévaluant ses connaissances et ses pratiques sur la règlementation, les risques liés aux produits pharmaceutiques et les...

Biocontrôle

Comment ça marche ?

ALTERNATIVES

au désherbage chimique

CONSEIL PHYTO

La Chambre d'agriculture des Landes est agréée par la DRAAF, n°AQ01552 pour exercer une activité de conseil indépendant à l'utilisation des produits phytosanitaires.